Ich bin ein trentenaire célibataire parisien

Je l’ai en tête depuis quelques temps, ce titre, et ce qu’il implique. Eh oui, rappelez-vous, c’était un de ces vieux posts bilans, et ça datait en fait de fin 2005.

Le trentenaire célibataire a beaucoup baisé dans sa vie, donc il ne s’excite que pour du cul insolite (sodomie, plans à plusieurs, échangisme, voyeurisme, SM, etc.) sinon la baise classique ne l’intéresse plus. Il est parfois si peu motivé qu’il n’arrive pas à la lever. Le trentenaire célibataire n’est prêt à y retourner que s’il a des « sentiments » pour la fille avec laquelle il couche. La position préférée du trentenaire célibataire est la levrette. Il est rare que le trentenaire célibataire lèche, même si sa partenaire le suce, ce qu’il encourage évidemment, à moins d’avoir des « sentiments ». Sous aucun prétexte le trentenaire célibataire ne passe la nuit, ou alors seulement s’il a des « sentiments ». Faut pas déconner, il doit retourner au bureau le lendemain et c’est pas confortable de dormir à deux. Surtout c’est plus facile de sauter une fille que de dormir avec.
On l’aura compris, le trentenaire célibataire garde toute sa tendresse et son romantisme pour les filles pour qui il a des « sentiments ». Seulement voilà, le trentenaire célibataire a beaucoup de mal à rencontrer une fille pour qui il peut développer des « sentiments ». Le trentenaire célibataire a souvent eu une longue histoire avec quelqu’un pour qui il avait des « sentiments » et puis il s’est fait larguer et en garde un souvenir cuisant. Il le fait payer aux autres. Les autres sont des « plans » dont on peut disposer, qu’on peut ne jamais rappeler, qu’on traite avec une désinvolture caractérisée. Le trentenaire célibataire ne promet jamais rien. Il refuse de faire des projets plus de trois jours d’avance. Il refuse systématiquement de partir en week-end avec une meetic girl, c’est trop d’engagement. Quand il veut la larguer, il ne résiste pas à la tentation coucher avec elle une dernière fois juste avant.

Oh, je les avais travaillées, ces lignes, à l’époque où j’avais besoin de libérer le fiel qui m’étouffait. J’étais pleine de rancune envers le Libanais, évidemment. J’aurais voulu être plus cinglante, mais déjà à l’époque, et plus encore maintenant, j’avais une certaine tendresse pour le trentenaire célibataire parisien. Et je me sens proche de son pendant féminin, une de ces « trentenaires désillusionnées qui recherchent essentiellement de la baise » (dixit le Libanais). Je peux aisément imaginer son monologue…

Je suis en quête de sexe, je n’ai jamais le sentiment d’en avoir assez. Je donne des rendez-vous dont je sais qu’ils seront quasi-exclusivement sexuels. C’est presque toujours moi qui reçois. Ma position préférée est le missionnaire : la baise classique continue à me plaire. Mais je me bande parfois les yeux pour laisser libre cours à des fantasmes qui n’incluent pas toujours la personne avec laquelle je suis. Je suis très déçue quand je n’ai pas d’orgasme, je le revendique presque comme un droit si mon partenaire en a un. J’aime qu’on s’occupe de moi, il m’est plus facile de recevoir de la tendresse que d’en donner. Je n’ai pas toujours envie de sucer et je ne me force pas. J’attache une importance réelle à la taille du sexe de mes partenaires. Je ne cherche pas à les consoler s’ils n’arrivent pas à assurer. S’ils ne savent pas embrasser, je ne les embrasse pas. Je suis peu peinée lorsqu’un amant ne passe pas la nuit ; parfois même je suis soulagée.
Je ne promets rien à mes amants, je ne les rappelle pas, j’attends qu’ils le fassent. Je n’envisage pas toujours de les revoir et je le leur dit sans détour. Je ne leur demande pas d’être fidèles et je n’estime pas devoir l’être. J’ai déjà eu trois partenaires différents dans la même semaine, j’ai déjà envisagé l’adultère sérieusement. J’ai quitté des hommes sans rien dire et ils ont su d’un simple regard que ce n’était pas la peine de rappeler. Certains qui voulaient me revoir ont eu droit à un refus tranchant, j’en ai fait mariner d’autres pendant des mois jusqu’à ce qu’ils se lassent.
Il m’est arrivé de désirer violemment, d’être obsédée, mais je ne tombe pas amoureuse.

Que le lecteur se rassure, le monstre d’égoïsme et de froideur qui parlerait ainsi n’est pas moi. Cette description ne représente qu’une tendance vers laquelle j’essaye de ne pas (trop) aller, et ceci n’est pas une précaution oratoire pour éviter le tombereau d’injures qui risque de se déverser dans la boîte des commentaires. Je l’admets, j’ai vécu et pensé tout cela, mais il faudrait remplacer « ils », « certains » et « parfois » par « il », « un » et « une fois ». Je n’ai pas collectionné les amants, je n’ai pas couché avec n’importe qui, j’ai refusé les avances de ceux que je ne désirais pas assez. Simplement il m’arrive de me laisser aller à des aventures sans trop savoir pourquoi, par curiosité ou amusement, pour tromper l’ennui, par peur de l’alternative qui consiste à ne rien faire, par peur de me tromper sur quelqu’un. En effet, je suis assez sûre de mes instincts lorsque je l’ai en face de moi, mais parfois, me retrouvant seule, je me refais des illusions sur une personne, j’accepte de la revoir, puis l’absence de motivation reprend le dessus quand je la revois effectivement.
Soyons clairs, une partie du comportement décrit me paraît intègre. Je privilégie en général l’honnêteté dans mes relations. Je n’ai rien de l’allumeuse et j’offre ce que je suis en mesure d’offrir, sans jamais promettre en l’air. Quand je ne suis pas sûre d’avoir envie de revoir un homme et que je sais qu’il y a un risque que je me dégonfle, je le lui dis, libre à lui de ne pas accepter ces conditions… Certes, je ne suis pas toujours gentille, mais en contrepartie, les hommes ne sont-ils pas soulagés de tomber sur une fille qui ne s’accroche pas, qui n’exige rien, qu’ils n’ont pas à présenter à leurs amis? Ils me disent que je ne ressemble à personne, en tout cas pas aux filles qu’ils ont l’habitude de côtoyer, et souvent ça les arrange.

Reste une certaine gêne et une volonté de ne pas me complaire dans ce comportement. Il n’a rien de sordide, il ne s’agit pas de cela, mais il révèle une absence de projets et une absence de sentiments somme toute assez préoccupantes. J’ai volontairement fui les projets qui me paraissaient factices et illusoires avec des gens que je n’aime pas assez, au prix d’un célibat résolu, mais je me retrouve sans perspective. Parfois je pense que l’absence de sentiments correspond à une défense, une carapace dont je n’arrive pas à me dépouiller. Je suis pourtant capable d’être une vraie midinette qui guette ses mails et ses coups de fil. Un autre problème se présente donc, tout aussi difficile à résoudre, celui qui consiste à n’éprouver des sentiments que pour ceux qui ne me paraissent pas accessibles, pour mieux ignorer ceux qui le sont. Est-ce que je n’ai pas déjà laissé passé le « bon » à ce petit jeu ? Je ne le pense pas… j’espère que non !

24 Responses to “Ich bin ein trentenaire célibataire parisien”

  1. Mysstique Says:

    Hé hé, je me reconnais entièrement dans ton dernier paragraphe.
    Ta vision du célibataire trentenaire est assez réaliste … pour certains. Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme ça. Malheureusement ce n’est pas à ces derniers que je m’accroche.

  2. Babylin Says:

    C’est triste que tu ne puisses plus vraiment aimer … Tu as peut-être souffert d’une histoire sérieuse dans le passé ?
    Si c’est le cas, je peux comprendre que tu aies à présent cette “carapace” mais il ne faut pas la garder, aimer et souffrir font partie de la vie …

  3. Nicolas Says:

    “Est-ce que je n’ai pas déjà laissé passé le « bon » à ce petit jeu ?”

    Aucune chance, on ne s’est pas encore rencontrés ;-)

    Pour en revenir au billet, je dois être quelque peu naïf, je ne vois pas le monde (hommes et femmes) si égoïstes.

  4. Dr BlopCouic Says:

    “Est-ce que je n’ai pas déjà laissé passé le « bon » à ce petit jeu ?”

    Bien sûr que si, et sans doute même plusieurs, car, bien heureusement, les paires d’humains capable de vivre ensemble ne sont pas rares.

    Toi et Anadema semblez souffrir du même problème : Il suffit que l’autre ne soit pas parfait et la relation est foutue.

    Je sais que vous deux recherchez non pas l’être parfait mais une personne qui vous convienne idéalement, ce qui ne change rien au problème.

    Un couple se construit dans la durée, chacun évolue et s’adapte à l’autre, et tout ceux qui l’ont vécu ont aussi vécu les doutes, l’incertitude, l’envie d’aller voir si on trouve mieux ailleurs…

    Après, concernant ton cas spécifique, compte tenu de tes expériences tu es devenue une fille difficile à dominer, et malgré tout ce qu’on peut dire, une fille a besoin d’être dominée pour se sentir bien avec un homme.

    Dans ton cas, le fait d’avoir multiplié les aventures sexuelles te place au dessus de beaucoup d’hommes sur ce plan, sans doute au dessus de ceux avec qui tu aimerais vivre, car les autres sont des don juans impénitents qui te feraient souffrir au bout du compte.

    Et je vois cela comme un handicap.

    A titre personnel je pense que tu es le genre de fille qui me plairait beaucoup, cela dit, en ayant lu ton blog, je ne tenterais jamais de m’installer avec toi de peur de te voir cavaler avec le premier venu…

    (Petite note : Je ne suis pas célibataire, c’est simplement pour donner mon avis)

    Si j’étais à ta place je cacherais autant que possible mon passé amoureux, je ferais l’ingénue, et j’essaierais de fermer les yeux un moments sur ses défauts avant de l’envoyer balader…

    Pourquoi ne pas tenter très vite de vivre avec lui ? Fais le tour des risques tu verras qu’ils sont moins importants que les avantages : Apprendre à se connaître très vite, solidifier le couple naissant..

    Maintenant, tu peux bien sûr prétendre que la vie de couple ne te corresponds pas, que tu n’en veux pas : Soit ! Mais tu a l’air triste, alors la formule actuelle n’est peut-être pas la bonne ?

  5. Saskia Says:

    @ Dc BlopCouic – Je n’ai pas dit que la vie de couple ne me correspond pas : je n’ai pas choisi de ne pas être en couple, en revanche j’ai choisi de ne pas être en couple avec certains, et je ne pense pas avoir pris une mauvaise décision (je parlerai bientôt d’un exemple précis).
    Fermer les yeux sur les défauts, oui, évidemment mais ça dépend desquels. Je ne pense pas qu’il me sera possible de vivre avec quelqu’un dont les défauts m’exaspèrent. Je préfère être seule, c’est sûr.
    Sinon, tu crois réaliste qu’on puisse décider de vivre avec quelqu’un comme ça, pour voir ? C’est plutôt une décision qui vient au bout d’un temps certain de relation. Compte tenu de l’expérience traumatisante que constitue pour moi un déménagement, il faudrait que je sois archi sûre et motivée, crois-moi, pour que j’accepte de changer d’appart. Ah oui, c’est triste et raisonnable, mais je ne suis pas du genre à prendre des décisions irresponsables et irréfléchies.
    Là où ton commentaire m’a atterrée, c’est lorsque tu dis « je ne tenterais jamais de m’installer avec toi de peur de te voir cavaler avec le premier venu”. Vraiment tu n’as pas compris qui j’étais. Déjà je ne couche pas avec n’importe qui, et je pense que tu exagères grandement le nombre de relations que j’ai pu avoir. Tu crois que je passe mon temps à coucher avec des mecs ? Je répète que ce que je raconte dans ce blog n’est qu’une infime partie de ma vie. J’ai aussi une vie professionnelle (prenante, crois-le ou non, j’ai un poste « à profil » qui me demande beaucoup de travail), une vie associative, sportive, familiale, amicale, culturelle, virtuelle…
    Quoi qu’il en soit , JE SUIS AUSSI FIDELE QUE LA DUCHESSE DE LANGEAIS !!! Quand j’ai quelqu’un en tête, il m’est impossible d’envisager quoi que ça avec quelqu’un d’autre, même chatter !! Je peux même être fidèle à une idée, quand il ne s’est rien passé avec quelqu’un à mon grand regret.
    J’explique en revanche que dans le cadre de rencontres libertines SANS ENGAGEMENT, je n’exige pas de fidélité et je ne cherche pas à l’être. Il ne s’agit pas de relations, je sais déjà que ces rencontres n’auront pas d’autres suites qu’éventuellement des rencontres du même type.
    « Si j’étais à ta place je cacherais autant que possible mon passé amoureux, je ferais l’ingénue”. Tu crois que lorsque je rencontre quelqu’un (en dehors des lecteurs de ce blog ;) ) mon « passé » est immédiatement sur la table ? De toute façon , je ne comprends pas ce déterminisme à la con qui consiste à croire que le passé amoureux soit un « handicap » (hors expérience traumatisante bien sûr). Certes, il est révélateur, mais il ne me condamne pas pour autant. Quant à faire « l’ingénue », tu as raison, il faut mentir sur ce que l’on est, et jouer la comédie, c’est tellement plus sain. Si un homme se sent menacé par le nombre de partenaires passés de sa copine, je pense que c’est plutôt de son côté qu’il faut chercher la faille.

  6. jack frost Says:

    Ah le passage du plan chronologique au plan thématique… N’y aurait-il pas là quelque chose de vaguement khâgneux?
    Bon je me risque à un commentaire, au risque de prendre une volée de bois vert comme l’exégète précédent… Mais tout de même, le problème de ce personnage dont tu nous livres le monologue ne serait-il pas de ne pas assumer pleinement son libertinage, non pas au sens galvaudé des magazines, mais au sens presque métaphysique du terme, dans une conception de l’amour (notamment) entièrement médiatisée par l’écriture: écrire qu’on a baisé, baiser pour écrire, écrire pour baiser. Donc, en somme, qu’elle laisse tomber Stendhal et la cristallisation (on a déjà eu l’occasion d’en débattre), la quête impossible du “bon”, et qu’elle laisse le champ libre à sa facette marquise de Merteuil et à ses liaisons (hypertextuelles et bloguesques) dangereuses…
    Et dès lors, je veux bien jouer à Valmont, et mettre en abyme vertigineusement ma défaite: chère Saskia, me consacreriez-vous un post?

  7. Dr BlopCouic Says:

    >Je n’ai pas dit que la vie de couple ne me correspond pas : je n’ai pas choisi de ne pas être >en couple, en revanche j’ai choisi de ne pas être en couple avec certains, et je ne pense pas >avoir pris une mauvaise décision (je parlerai bientôt d’un exemple précis).
    >Fermer les yeux sur les défauts, oui, évidemment mais ça dépend desquels. Je ne pense pas >qu’il me sera possible de vivre avec quelqu’un dont les défauts m’exaspèrent. Je préfère être >seule, c’est sûr.

    Nous avons deux extrêmes : Accepter le premier venu, ou les refuser tous en attendant l’homme idéalisé, je pense que tu penches un peu trop vers le deuxième cas, mais peut-être aussi que tu n’as vraiment pas de chance… (Je dis ça sincèrement)

    >Sinon, tu crois réaliste qu’on puisse décider de vivre avec quelqu’un comme ça, pour voir ? >C’est plutôt une décision qui vient au bout d’un temps certain de relation. Compte tenu de >l’expérience traumatisante que constitue pour moi un déménagement, il faudrait que je sois >archi sûre et motivée, crois-moi, pour que j’accepte de changer d’appart. Ah oui, c’est >triste et raisonnable, mais je ne suis pas du genre à prendre des décisions irresponsables et >irréfléchies.

    J’ai une position sans doute un peu “originale” sur ce point, quand je suis amoureux d’une fille c’est sans réserve et c’est pour vivre avec elle tout de suite, il m’est arrivé de changer de boulot et de ville pour la rejoindre, je n’ai jamais eu à le regretter..

    Si cela s’était passé avec toi, tes réserves m’auraient sans doute refroidi et j’en aurais très vite cherché une autre.

    >Là où ton commentaire m’a atterrée, c’est lorsque tu dis « je ne tenterais jamais de >m’installer avec toi de peur de te voir cavaler avec le premier venu”. Vraiment tu n’as pas >compris qui j’étais.

    OK. Je ne sais pas trop pourquoi mais les filles les plus frivoles sont toujours très vexées quand un mec leur dit qu’elles le sont.

    Par ce message un peu provoc’ j’ai voulu simplement te faire comprendre ce qu’il se passe dans la tête de beaucoup de mecs, en exagérant un peu le trait :)

    >« Si j’étais à ta place je cacherais autant que possible mon passé amoureux, je ferais >l’ingénue”. Tu crois que lorsque je rencontre quelqu’un (en dehors des lecteurs de ce blog ;) >) mon « passé » est immédiatement sur la table ? De toute façon , je ne comprends pas ce >déterminisme à la con qui consiste à croire que le passé amoureux soit un « handicap » (hors >expérience traumatisante bien sûr). Certes, il est révélateur, mais il ne me condamne pas >pour autant.

    J’insiste, je pense que c’est un handicap, toutes les expériences nous changent et changent la façon dont on réagit aux suivantes, je pense que tu es devenue plus difficile à séduire, plus compliquée, plus exigeante, et je conçoit parfaitement que ce soit très difficile à admettre pour toi car cela reviendrait à renier une partie de ce que tu es devenue, et de manière générale l’humain rechigne à renier son essence..

    Pourtant, malgré ce que l’on dit parfois, on ne sort pas toujours grandi d’une expérience, sans même parler des traumatismes..

    De plus, je pense que ton cas illustre assez clairement l’échec de la raison humaine à résoudre des problèmes simples, je vais peut-être encore te faire bondir (c’est un peu mon but) mais je pense que t’es beaucoup trompée par excès de raisonnements fallacieux, là où l’écoute de ton intuition aurait pu te simplifier la vie.

    A l’origine de toute psychose il y a le déséquilibre entre la raison et le subconscient, amplifié par les tentatives de nos pauvres cervelles de “rationaliser” nos comportements erratiques à posteriori, souvent avec un certain succès formel, hélas..

    Si je n’avais qu’un conseil à te donner, chère inconnue, ce serait de lâcher la bride, de ne plus être raisonnable, vois comme tu es quand tu as pris des somnifères, c’est ton subconscient qui s’exprime car la partie inhibitrice de ton cerveau s’est endormie, il te faut apprendre à écouter et satisfaire davantage cet “animal intérieur”.

    >Quant à faire « l’ingénue », tu as raison, il faut mentir sur ce que l’on est, et jouer la >comédie, c’est tellement plus sain.

    C’est une des bases de la séduction non ? (le mensonge par omission)

    >Si un homme se sent menacé par le nombre de partenaires passés de sa copine, je pense que >c’est plutôt de son côté qu’il faut chercher la faille.

    Peut-être, les hommes ne sont ni parfaits ni des rocs..

    J’en viens à une autre réflexion personnelle pour finir, je pense qu’une partie de tes “problèmes” avec les hommes vient du fait que tu es plus masculine que beaucoup de filles.

    De même qu’Anadema est plus féminin que beaucoup d’hommes…

  8. Dr BlopCouic Says:

    >J’explique en revanche que dans le cadre de
    >rencontres libertines SANS ENGAGEMENT, je
    >n’exige pas de fidélité et je ne cherche pas à
    >l’être. Il ne s’agit pas de relations, je sais
    >déjà que ces rencontres n’auront pas d’autres
    >suites qu’éventuellement des rencontres du même
    >type.

    Je suis sans doute un peu “fleur bleue” ou vieille école sur le plan sexuel, mais je ne vois aucune différence entre les différents “types” de relation qui puisse justifier une telle dichotomie.

    Pour ma part à partir du moment ou j’embrasse une fille une sur la bouche il s’agit déjà d’un engagement “réel et sérieux”, même si cela ne dure pas, et quelles que soient mes réserves initiales…

    Je pense de plus que l’attitude qui consiste à prévenir l’autre que la relation sera “sans engagement” n’est pas très honnête et potentiellement blessante même si cela reflète la réalité.

    Imagine une seconde que tu tombes très amoureuse d’un type qui te prévient d’entrée que votre relation sera purement sexuelle et “sans engagement”, il est plus que probable que tu acceptes ces conditions sans trop discuter, ce n’est pas pour autant qu’elles te conviennent, et ce n’est pas pour autant que tu le laissera choir.

    Je fais le pari que dans une telle situation tu essaierais de le faire changer d’avis en chemin, et que ce déséquilibre initial te rendrais malheureuse.

    Encore une fois, je suis peut être complètement à coté de mes pompes, mais selon moi cela n’a pas de sens de s’engager juste pour de faux, il faut le faire ou ne pas le faire, il n’y a pas d’essai (comme dirait Yoda)

    Etre honnête et responsable, dans ce cadre, cela ne consiste pas à dévoiler ses plans ou son ressenti du moment, mais à ne pas faire aux autres ce qu’on aimerait pas qu’on nous fasse..

  9. Saskia Says:

    @ jack frost – Tu as deviné l’ex-khagneuse qui sommeille en moi ! En réalité je ne suis pas sortie du cadre scolaire. Comme tout élève astucieux, par «plan thématique », j’habille habilement un plan fouillis ou l’absence de plan.
    J’aime beaucoup cette comparaison avec Merteuil, mais hélas je n’écris pas énormément et pas de manière compulsive, ou alors très rarement. Je ne vis pas les choses pour les raconter ensuite, il n’y a d’ailleurs tellement pas grand-chose à raconter que dans ce monologue je résume en quelques lignes six ou sept « relations » que je ne suis pas sûre de raconter en détail.
    Si tu veux que je te consacre un post, commence par m’envoyer un mail, je ne réponds pas aux sollicitations faites en public (dans les commentaires). Je vais bientôt raconter une histoire avec un lecteur, c’est prévu, avec toutes les précautions d’usage.

    @ Dr Blopcouic – Ce qui m’énerve dans ton commentaire c’est que tu prends ton cas personnel pour des généralités. Tous les hommes ne sont pas comme toi, ne cherchent pas à s’installer tout de suite avec une nana, j’ai plutôt entendu le contraire. Tu vois bien qu’Anadema n’est pas comme toi, pour ne citer que celui que tu cites, or il ne représente pas plus ou moins que toi la gent masculine.
    Certes, je me décris moi-même comme différente des autres, donc je cherche un homme différent aussi, en tout cas pas comme toi, c’est acquis.
    Ok pour dire que je suis trop exigeante, mais je suis mes instincts, ça c’est sûr. C’est quand j’ai une personne en face de moi que je sens si ça colle ou pas, ensuite quand je réfléchis seule, j’ai tendance à minimiser ses défauts pour les retrouver ensuite quand je la revois. En fait, je devrais utiliser ma capacité de raisonnement pour lutter contre mes instincts, et non l’inverse.
    Pour les expériences néfastes et la comédie qu’il faut jouer pour séduire, nous ne serons jamais d’accord, inutile d’y revenir.
    A propos de ta dernière remarque, il est évident qu’embrasser quelqu’un ne présage en rien de ce qui se passe ensuite. On peut ne jamais revoir une personne, ça m’est arrivé plusieurs fois. En général on n’a même pas besoin de parler. S’il s’agit d’en parler, il est plus honnête de ne rien promettre si on n’a pas envie d’aller plus loin. Evidemment que je souffre si je suis amoureuse et qu’on veut juste coucher avec moi. Libre à moi d’accepter ou non ces conditions, mais je préfère ça à un mec qui me promet en l’air, qui fait l’allumeur, et qui se casse sans jamais donner de nouvelles.

  10. Dr BlopCouic Says:

    ” Ce qui m’énerve dans ton commentaire c’est que tu prends ton cas personnel pour des généralités. ”

    Non, relis mon post.

    “Certes, je me décris moi-même comme différente des autres, donc je cherche un homme différent aussi, en tout cas pas comme toi, c’est acquis.”

    Très bien, mais j’espère que tu n’as pas cru que j’avais l’intention de te draguer ?

    “Ok pour dire que je suis trop exigeante, mais je suis mes instincts, ça c’est sûr. C’est quand j’ai une personne en face de moi que je sens si ça colle ou pas, ensuite quand je réfléchis seule, j’ai tendance à minimiser ses défauts pour les retrouver ensuite quand je la revois. En fait, je devrais utiliser ma capacité de raisonnement pour lutter contre mes instincts, et non l’inverse.”

    Il ya un problème de logique dans ce que tu viens de dire, j’ai l’impression que tu luttes déjà assez fort contre tes instincts, à tort selon moi..

    “A propos de ta dernière remarque, il est évident qu’embrasser quelqu’un ne présage en rien de ce qui se passe ensuite.”

    Ah.

    A bien lire cette phrase j’ai l’impression de retourner au collège, je pensais qu’entre adultes le fait de se rouler des pelles n’étais plus tout à fait un acte anodin…

    A bon entendeur…

  11. Saskia Says:

    Je voulais écrire “embrasser ou coucher avec quelqu’un n’implique aucun engagement”. Evidemment, quand j’embrasse quelqu’un, il y a des chances que je couche dans la foulée, mais pas tout le temps, figure-toi, tu verras un exemple dans la suite du blog.
    J’avais bien compris que tu ne me draguais pas, je répondais théoriquement à une hypothèse théorique que tu as formulée toi-même.
    Oui, en relisant, je vois bien que tu ne parles que de toi à propos de ton engagement rapide. Ton cas est aussi particulier en ce qui concerne ce côté “fleur bleu”. Tant mieux pour les filles que tu rencontres si pour toi coucher avec quelqu’un est déjà un engagement fort. Tous les hommes ne sont pas “vieille école” comme tu dis, et crois-moi, il y a des moments où je le regrette.

  12. CarpeDiemYNoctem Says:

    Bonsoir Saskia : conseil d’un ex-blogueur. Ne tiens pas trop compte des commentaires négatifs et démoralisants en général. Je te soutiens, ta démarche, ton blog, tes expériences, ton cheminement. La manière dont tu témoignes ici dit énormément sur ta richesse intérieure, même bien au-delà de tes expériences sexuelles et amoureuses. Elle parle aussi de tes capacités de recul, d’analyse, de ton intelligence… Ton cerveau serait-il la partie la plus jolie et la plus sexy de ton anatomie ? Je vois aussi dans ta démarche de la sincérité, de l’authenticité, beaucoup de coeur et de la spiritualité, car on peut atteindre la spiritualité à travers toute activité humaine, faire la vaisselle comme faire l’amour. Bises. Carpy !!! :-) ))

  13. Loïc Says:

    Salut Saskia
    Me voilà rameuté par ton mail de rattrapage de tes lecteurs égarés…
    D’accord avec l’intervenant précédent, il ne faut pas que les commentaires aient un impact blessant… C’est un plus, une autre vision, vraie ou pas…
    Et, c’est vrai qu’on perçoit avec la déformation d’Internet parfois une certaine agressivité mutuelle, comme dans ton fight avec Doc BlopCOuic…
    Je pense qu’il a raison sur certaines choses : par exemple sur une recherche un peu trop poussée de la perfection, alors que pour moi l’amour se construit… Et, je ne sais pas si c’est parce que je suis jeune, mais j’aurais tendance à dire “parfois mieux vaut être pas trop mal accompagné que célibataire”…
    Par contre, je trouve qu’il y est allé un peu fort sur son “éviter à tout prix les filles qui ont un passé frivole”… Tout d’abord, je ne crois pas que tu sois si frivole que cela (tu as dit toi-même que tu n’es pas tout à fait l’extrême trentenaire fille décrite dans cette article), ensuite, je crois que, même si le passé joue dans nos comportements futurs, le tout c’est d’en être conscient, et ce n’est pas une fatalité : chaque jour on fait des choix…

  14. C. Says:

    “Je n’ai pas collectionné les amants, je n’ai pas couché avec n’importe qui, j’ai refusé les avances de ceux que je ne désirais pas assez. Simplement il m’arrive de me laisser aller à des aventures sans trop savoir pourquoi, par curiosité ou amusement, pour tromper l’ennui, par peur de l’alternative qui consiste à ne rien faire, par peur de me tromper sur quelqu’un.”

    J’aime énormément ce paragraphe.

    Au point que je voudrais même te remercier d’avoir su mettre des mots justes, lucides et indulgents sur ton comportement, qui fut aussi le mien, et qui parfois (durant les jours un peu sombres) m’inspire d’autres mots beaucoup moins compatissants…
    Se lire soi-même en lisant quelqu’un d’autre, c’est pour moi l’essentiel.

  15. C. Says:

    Pour le “reste”, c’est à dire ta question finale : tu dis n’éprouver des sentiments que pour ceux qui te paraissent inaccessibles, pour mieux ignorer ceux qui le sont. Soit. Mais tu sais également que tu peux te fier à ton jugement, ton “instinct”.
    Si tu regardes en arrière, et que tu penses à tous les “accessibles” pour qui tu n’as pas éprouvé de sentiments, en vois-tu un seul que tu regrettes sincèrement de ne pas avoir aimé ? Un seul avec qui tu te verrais en couple actuellement ?
    Si j’en juge par ce que tu écris, je crois que la réponse sera non…
    Tu cherches quelque chose de rare, et tu auras du mal à le trouver, mais en connaissance de cause.

  16. Saskia Says:

    @ C. Merci pour ton premier commentaire, j’ai eu du mal à expliquer les raisons de mon comportement et je suis contente d’avoir touché juste.
    Sur le second commentaire: déjà il faut bien préciser que par “inaccessible” j’entend souvent “celui qui ne veut pas de moi”. Donc “accessible” peut vouloir dire “celui qui veut de moi” et je me demande si ce n’est pas une circonstance aggravante pour eux. Je ne pense pas avoir à regretter de ne pas avoir donné suite avec ceux-là, non, même si ce n’était pas si évident à propos de certains. Mais tu as raison, j’en suis persuadée. C’est vrai qu’à force de lire les commentaires qui disent que je recherche la “perfection” je doute parfois.

  17. C. Says:

    Je crois que dans la tête de beaucoup de gens, il n’est pas “normal” de ne pas avoir trouvé “chaussure à son pied” lorsqu’on a atteint la trentaine. Auquel cas, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche chez le sujet en question. Donc pour toi, c’est que tu cherches la perfection, allez hop, affaire classée. C’est si rassurant !
    Cela leur permet d’être certains qu’ils seront casés au moment où l’horloge biologique sonnera, ou bien d’être persuadés de faire le bon choix en s’engageant avec leur actuel(le) conjoint(e), ou bien encore de croire que leur histoire d’amour sera éternelle… Cela leur permet de nier la réalité qui est : une vie de couple épanouie, c’est rare et difficile à faire durer.

    Finalement, en écrivant si sincèrement tes doutes, tes désirs, tes rejets, tu cristallises les peurs d’énormément de monde à mon avis. Et il est plus facile de te ranger dans la case “fille à problèmes” que dans la case “fille qui sait ce qu’elle veut et qui n’est pas prète à accepter une vie de couple juste moyenne, elle”.

    Ne te laisse pas démonter, tu es à mille lieues de la fille qui se voilerait la face chaque fois que l’amour frapperait à sa porte, à mon humble avis !

  18. Tal Says:

    blogueuse, sérieuse ?…mise à nue dramatique (sens propre) ou tentative enlevée pour accrocher le trentenaire que tu cherches ? Existe-t-il un trentenaire sans histoire ? Une histoire, une belle histoire, est-elle possible sans désir ? Le ressenti, avant tout oh que oui ! :) , un peu avec les mots mais surtout avec les emotions du premier contact, voire des premiers émois…Multiplier les pistes ou réflexions n’est-ce pas fuir le naturel ? le reste, certes, est aventure, mais aventure à vivre à deux est toujours plus romanesque que voyager seul, qu’en penses-tu ?

  19. Nick\'O Says:

    C’est assez pessimiste tout ça, voire déprimant… Je pense qu’il y a pas mal de chose derrière tout cela.

    Tu aimes le sexe certes, mais ce n’est pas incompatible avec une vie de couple. Enfin pas dans celles que j’ai eu. J’ai l’impression vraiment d’être de la vieille école a coté alors que je n’ai que 24 ans. Ona vraiment l’impression que tu fuis quelque chose. Tu as probablement laissé passer le “bon” plusieurs fois… Pourquoi les filles sont toujours attirées par les connards et passent à coté des mecs biens?

    Je crois que c’est une question de volonté, tu ne te sens pas prete encore. Quand tu le seras, tu sauras reconnaitre le bon.
    Je pense au fond que tu ne sais tout simplement pas encore ce que tu veux pour le moment…

  20. Saskia Says:

    @ C. Je suis totalement d’accord avec ce que tu écris, MAIS, j’admets tout de même être en partie une “fille à problème” dans la mesure où je n’ai pas réussi à retenir ou intéresser certains qui moi m’intéressaient (par exemple dans ce blog je parle de l’histoire de Samuel rencontré en 2001…). Certes, ça arrive à tout le monde, peut-être que je n’ai pas eu de chance, sans doute aussi y a-t-il quelque chose qui dérange les hommes chez moi, j’y travaille.

    @ tal - Si j’accroche qui que ce soit par mon blog, je ne suis pas contre, mais ce n’est pas mon but. Et non, je ne fuis pas le naturel en réfléchissant, mon naturel c’est de réfléchir.

    @ Nick’O - Oh oui, tu es jeune! Est-ce que tu as lu le commentaire de C. avant de t’engouffrer dans la caricature que nous dénonçons toutes les deux? Tu crois vraiment que je m’amuse à rejeter les “bons”? Au contraire de ce que tu crois, je sais ce que je veux, et ce que je ne veux pas, et c’est bien ça qui me fera reconnaître le “bon”.
    Sinon, qui a dit que le sexe était incompatiable avec le couple?

  21. Nick\\\'O Says:

    Ok si tu veux. J’ai peut être caricaturalisé un peu la chose, les choses sont peut etre plus complexes enfin du moins elles te le paraissent surement.

    Je me suis permis de me remémorer l’histoire avec Samuel.Je pense que le “problème” si on peut appeler cela ainsi, vient de toi… Je connais quelques copines qui ont la même approche des relations que toi.

    Je pense que tu penses trop au sexe, que cela te prends trop de place si on veut. Ce n’est pas une critique, c’est juste une constatation, un choix délibéré ou pas de ta part. Le sexe c’est bien mais le fait de coucher très rapidement rend plus difficile l’idée d’avoir une relation sur le long terme. Enfin ce n’est que mon avis. Pour différentes raisons pas forcément évidentes. Tu ne prends pas le temps de connaitre la personne, de partager des moments hors sexe alors qu’ils sont si importants, une part de la magie qui s’envole rapidement, la relation n’est tout de suite pas prise au sérieux. Le fait de coucher avec quelqu’un qu’on ne connait pas rend les choses moins bien aussi. Et donne envie de passer à autre chose. Tu ne prends pas assez le temps de connaitre les gens, tu t’éparpilles en quelque sorte (le cas Samuel Olivier Michel même si ça remonte à loin, mais bien d’autres moments aussi), c’est aussi l’effet Meetic qui veut ça, mais tu dois être quelqu’un d’assez impatient dans la vie. Je me doutes que tu vas me sauter dessus, ne pas être d’accord, tout ce que tu veux, mais je te donne juste mon opinion.
    Tu me sembles sinon être quelqu’un de très bien, de ce qu’on peut en voir, là n’est pas la question. Et je prends toujours autant de plaisir à te lire.

  22. Loïc Says:

    Si je ne suis pas d’accord avec Nicko sur le lien qu’il fait avec échec et “coucher le premier soir”, je pense que le fond de ce qu’il dit sur l’importance des moments partagés autre que le sexe est une piste intéressante…
    Finalement, ce qui tue un peu le truc des rencontres meetic, c’est qu’elles sont toujours sur le même schéma : on prend un verre en ville (éventuellement un restaurant), on discute en tête-à-tête, on se raccompagne chez soi, peut-être un dernier verre, et ensuite on baise (ou pas)…Et, le lendemain, on reprend notre vie normale ; meetic, c’est juste le loisir de la vie privée, secréte…
    En outre, tu dis que Nicko est bien jeune, mais je crois que les jeunes de moins de trente ans, s’ils ont bien d’autre défaut, évitent certains éceuils que tu relève chez le célibataire trentenaire : ce côté désabusé notamment, qui entraîne un certain cynisme amoureux…
    Je ne suis pas là pour prêcher pour ma parroisse (j’ai 25 ans), ni pour faire des généralités : il y a de tout chez les vingtenaires, il y a de tout chez les trentenaires… D’ailleurs, l’expérience que tu as pu avoir avec un Jeune n’était pas plus gaie que les autres expériences, au contraire : peut-être pas assez mûr, et sans doute pas assez affranchi de l’esprit ‘potes’…

    Mais, en tout cas, c’est vrai que, quand on lit de tels témoignages sur les trentenaires, ça fait peur de grandir dans notre monde… D’une manière générale, on nous pousse à l’insatisfaction (c’est d’ailleurs un des moteurs de la pub)…et on associe trop souvent bonheur à réussite…

  23. Nick'O Says:

    Hmm bon précisons juste que j’ai 24 ans tout de même… J’ai juste remarqué que j’étais un peu plus jeune, ce qui pouvait expliquer des divergences de point de vue. La jeunesse, comme la maturité, ne se limite bien sûr pas à l’âge. De même, comme tu le soulignes Loïc, il y a bien évidemment de tout selon les âges, mais selon le sexe aussi. (désolé pour cette banalité, tout le monde le savait déjà, mais ça mérite d’être souligné)

  24. Fabryce Says:

    tu dois ajouter deux trois trucs ds la def du trentenaire qui le definissent très bien :
    - son “début” de calvici (dixit ma soeur)
    - sa petite bouée qu’il porte si bien hiver comme été
    et le dernier c’est cette assurance qui le pousse à ce dire qu’il peut faire tomber es filles plus jeunes que lui !

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