Celui qui n’était pas libre de répondre à mes désirs (9) Un épilogue à cette histoire…
Plus de nouvelles de l’Homme marié, mais plein de choses se passent autour de moi et je l’oublie presque tout à fait. Je trouve qu’il a finalement pris une bonne décision en faisant le mort, je lui reproche seulement l’absence de transition entre la logorrhée et le silence. Je le range tranquillement au magasin des occasions perdues. Mais j’écris les posts à son propos. Peu après avoir posté le premier épisode, lundi 17 décembre, je lui envoie la suite en fichier joint, pour savoir s’il accepte que je publie autant d’extraits de chats. Il en profite pour m’inviter à dîner en me laissant le choix entre le lendemain et deux jours plus tard.
Merci pour ton mail et ta confiance. Tu peux y aller, j’espère que je ne me ferai pas étriller par un ou plusieurs lecteurs à la plume moins compréhensive que la tienne.
Je serai ravi de te voir demain soir pour qu’on en parle plus en détail, cette histoire aura besoin d’un épilogue non?
Il décide enfin d’agir ! J’ai l’impression qu’il s’est repris en main, qu’il sait ce qu’il veut. Mais pff, je l’ai au téléphone le lendemain, en fin d’après midi, quand je suis encore au lycée, planquée dans une toute petite salle informatique. Il avoue être ému de me parler, j’en suis presque touchée… mais patatras ! Il est très clair sur le timing de notre soirée (il doit rentrer par le dernier train, soit vers 23h30) et sur ses intentions. Il ne se passera rien, na ! Il veut me donner mon cadeau et réparer un peu ses égarements à mon égard. Il sent qu’il a eu « tout faux » avec moi, et se préoccupe une fois de plus de l’image que j’ai de lui parce qu’il m’«apprécie beaucoup» (cette expression digne d’un échange professionnel, je la vomis). Si je résume, il est de nouveau dans une posture de mec bien parce que résolu à ne pas céder à ses pulsions. Toujours cette mauvaise foi, je crois rêver ! Je lui dis que je trouve ça nul. Je ne vois pas l’intérêt de se retrouver dans la même situation qu’à la première rencontre. J’hésite à le voir finalement, j’ai envie de tout laisser tomber s’il persiste à vouloir tout régler à l’avance sans que j’aie voix au chapitre. Il le comprend finalement, et précise que la décision de le voir me revient. Il me demande enfin ce que je veux, moi ! Il se trouve que ça tombe bien, parce que je pense que c’est à moi de décider de ce qui se passera : après tout il m’a allumée, qu’il ne l’oublie surtout pas ! Le problème c’est qu’à ce stade je ne sais pas ce que je voudrais faire de lui. Mais c’est moi qui décide !
Par ailleurs, il me fait comprendre que sa situation n’a pas évolué d’un poil et ça me désole. Je croyais l’avoir aidé à prendre la décision courageuse, et selon moi totalement nécessaire, de quitter sa femme. Mais non, il est trop lâche, ne souhaite pas renoncer entre autre à son confort matériel. Je lui ai quasiment fait une scène (je sais, c’est le comble !). Comme je dois partir en classe, il m’invite à lui envoyer un SMS avec un lieu de rendez-vous si je décide de le voir, et je raccroche sans le lui dire.
Mais bien sûr que je veux quand même le voir, parce que sinon je ne saurais jamais, et ça m’est insupportable ! La curiosité l’emporte presque toujours chez moi. Mais pas question d’aller au restaurant, on n’a pas assez de temps, et ce serait trop pratique pour lui parce qu’il est plus facile de se tenir tranquille en public. De plus, vu la teneur de notre dernière conversation, il n’est pas très raisonnable d’aller dans un lieu où on pourrait nous entendre. Je lui donne rendez-vous directement chez moi.
Lorsqu’il arrive, il est tout guilleret. J’ai l’impression qu’il veut tout de suite me sauter dessus. Je pense : pas si vite, c’est moi qui décide… alors il a de nouveau changé d’avis ! Il m’explique qu’il a finalement décidé carpe diem ! Avant, il avait peur ne pas assurer, c’est tout. C’était donc ça ! Tout s’explique enfin ! Je comprends très bien ce qu’il veut dire, cela fait longtemps qu’il n’a pas eu de relations intimes, et encore plus longtemps avec quelqu’un d’autre que sa femme. Je lui dis que je savais tout ça et depuis longtemps, mais que ça ne m’empêche pas d’être sans pitié pour ceux qui n’assurent pas (c’est faux, bien sûr, mais j’avais l’envie irrépressible de le torturer).
Je préfère garder quelques distances entre nous au début de cette rencontre. Je reconnais ce besoin qu’il a de beaucoup parler de lui, et je l’écoute, amusée, tout en gratouillant mon chat distraitement. Ce qui me frappe, c’est qu’il est chez moi, mais qu’il ne s’intéresse pas du tout à ce qu’il y a autour de lui. Il remarque juste une fissure à laquelle je n’avais jamais prêté attention. Pour le reste, c’est comme s’il se trouvait dans un café. Il ne s’est jamais intéressé à moi, je prends la mesure de ce constat mais ça m’est totalement égal. Je ne m’intéresse pas non plus à lui. De nouveau je suis étonnée par le décalage entre le réel et le virtuel : je n’avais pas en face de moi mon compagnon de MSN. En revanche, je le trouve bien mieux physiquement que lors de la première rencontre. Je lui avoue que je l’avais trouvé dévasté la première fois, et que là il a l’air en forme. Il est content que je lui fasse enfin un compliment, explique qu’il a fait du sport.
On commande du Japonais. Il mange à une vitesse phénoménale, ça m’amuse beaucoup. Je lui raconte quelques aventures cocasses que j’ai vécues récemment, la conversation est décontractée, agréable. Bon, je sais que je ne se serais pas satisfaite tant que je n’aurais pas eu droit à un nouveau baiser. Je lui donne le feu vert en lui demandant de me masser (il me l’avait tellement promis dans nos chats), je recule un peu le moment fatidique, et c’est parti. La magie n’est plus tout à fait là, même si la technique reste parfaite. Je ne parviens pas à sombrer comme la dernière fois, j’en attendais trop, sans doute. L’alcool, la surprise et l’exégèse, voilà ce qui avait rendu unique notre premier baiser ! Mais les baisers de l’Homme marié m’ont tant ravie qu’ils sont désormais l’étalon à partir duquel je juge ceux des autres !
Moralité, empruntée au film d’Emmanuel Mouret, Un baiser s’il vous plaît :
Avant de donner un baiser, on ne peut pas savoir s’il sera petit ou grand
PS : Ah oui au fait : il a assuré et puis s’en est allé.
février 17th, 2008 at 19:18
en voilà une fin bien prévisible…
on dirait du gâchis, avec d’un côté son moi virtuel tout attaché à te séduire, et de l’autre, sa lâche attitude.
peut-être est-ce ce qu’on appelle être un petit garçon dans un corps d’adulte (avec bien sûr toutes les attentes liées à son “statut d’homme”, sans jamais assumer, se poser de questions sur l’autre…) au secours!
:)
février 17th, 2008 at 20:17
Bien, le voilà enfin complètement rassuré quant à son pouvoir de séduction, cet homme marié!
Alors Saskia, quel effet cela fait d’avoir servi de coup de semonce avant que ce dernier ne quitte (peut être..) son épouse?
Quand arriveras-tu à étrangler cette petite peste de princesse qui vit en toi (merci aux contes et autres histoires à la mort moi le noeud de notre enfance) et qui au final
te fait aboutir à tant de plans foireux?
février 17th, 2008 at 23:21
Je ne comprends pas. Pourquoi avoir couché avec lui vu que tu voulais plus qu’un simple plan cul et que son baiser n’avait plus rien de magique ?
février 18th, 2008 at 09:36
Moi qui pensais qu’il ne voulait pas tromper sa femme…j’aurais jamais imaginé qu’en fait il avait peur de ne pas bander. C’est normal ça m’a jamais inquiété moi.
A part ça tu manques toujours de savoir recevoir , tu as encore commandé du japonais!!
février 18th, 2008 at 10:24
“La curiosité l’emporte presque toujours chez moi”… Ah! comme je me retrouve dans cette simple phrase.
Je crois qu’une des jouissances de l’intellect est d’aller aussi loin qu’on le peut dans la connaissance de l’autre, et que l’incompréhension est une des choses les plus frustrantes qui soient (autant, sinon plus parfois, que la simple abstinence sexuelle). Si vous trouvez le temps de me répondre, je pourrai développer un peu ce point…
février 18th, 2008 at 10:33
Au fait il a réussi à prendre le dernier train ?…
février 18th, 2008 at 17:04
Comme d’habitude tu couches alors que tu n’en avais pas vraiemnt envie… Comme d’habitude tu perds du temps avec un type qui ne t’a jamais vraiment intéressée… C’est pathétique !
février 18th, 2008 at 18:42
Oui, je suis pathétique, je couche à tort et à travers. Dommage que j’en aie eu envie…
Mais, chers lecteurs, qu’est-ce qui se passerait si j’arrêtais tout ça, hein? Je n’aurais plus rien vous raconter, vous devrez trouver un autre blog pour vous gausser, vous sentir tellement supérieurs. N’est-ce pas, Vincent, toi qui nous fais croire à tous que tu n’as jamais eu de problèmes d’érection ? C’est sûr que tu ne prends aucun risque : heureusement pour toi qu’on ne puisse pas vérifier en interrogeant tes compagnes.
février 18th, 2008 at 21:43
Une question me taraude : qu’est ce donc exactement que de ne pas assurer ?
Que ce soit un plan cul ou faire l’amour (ou tout autre genre de galipettes se situant dans le même registre), c’est quand même quelque chose qui se fait à deux. A partir de là, seuls l’écoute de l’autre et un brin d’imagination sont nécessaires (ce qui est déjà pas mal me direz-vous).
C’est comme être soi-disant un bon coup ; j’ai du mal à croire à l’existence de personnes connaissant tous les “boutons” sur lesquels appuyer pour envoyer à coup sûr leur partenaire au 7ème ciel (ou alors, elles font parties d’une secte détenant un manuel sacré dissimulé à la connaissance de l’humanité depuis des siècles (Mais qu’on l’imprime à autant d’exemplaires que la Bible nom de Dieu!)).
Tonio, qui assure des fois oui, des fois non et qui rencontrent de jeunes femmes guère mieux (mais des fois si quand même).
P.S : Un jour, j’arrête les parenthèses
P.P.S : Comme c’est mon premier commentaire posté ici, j’en profite pour te remercier de ton blog.
février 18th, 2008 at 23:47
@ Helltonio - Est-ce que j’ai donné une définition de ce que c’est qu’”assurer” dans mon post? Non, je m’en suis bien gardé. C’est juste Vincent qui est allé chercher les problèmes d’érection (on se demande bien où, puisque ça ne lui est jamais arrivé!). Je suis d’accord avec toi, on peut assurer de plusieurs façons, ou pas. Etre un bon coup ne veut rien dire, tout dépend de l’alchimie entre deux personnes. Il ne faut pas forcément juger à la première fois non plus, ça peut s’améliorer. Et chacun aime des choses différentes, je l’ai remarqué aussi, on ne peut pas appliquer de recette.
Merci pour tes remerciements. Je suis adepte des parenthèses moi aussi (peux pas m’en passer!).
février 19th, 2008 at 10:28
Pour que j’aie un problème d’érection, il faudrait peut-être à la rigueur que j’aie envie d’une fille pathétique, mais ça ne m’est pas encore arrivé.
février 19th, 2008 at 16:45
Finalement tout est bien qui finit bien. L’HM aura eu l’occasion de se rassurer sur ses atouts et sur son charme, tout en réussissant à pointer du doigt certains de ses propres défauts, et aura pu au final faire l’expérience de se voir de l’autre côté du miroir. Saskia quand à elle, aura apporté son écoute ( pas tellement réciproque en l’occurence ) à l’HM et malgré quelques déboires et une certaine attente, aura finalement eu l’occasion d’assouvir un désir qui se faisait bien réel, sans plus avoir l’impression de commettre un “crime” du fait d’une meilleure connaissance de la situation maritale de l’homme convoité.
Chacun a eu donc dans la finalité ce qu’il souhaitait, ce qui annule un peu l’effet de temps perdu préalable. Je ne vois donc pas où est le problème ? La seule conclusion qui s’impose est que Saskia a bien eu raison de relater cette aventure, puisque c’est cette démarche même qui lui aura permis d’aboutir à une fin d’aventure pour elle satisfaisante.
L’histoire ne dit pas si l’expérience de cette soirée s’est réitérée entretemps….
février 19th, 2008 at 22:27
@ Vincent - C’est quoi cet acharnement? Tu avais déjà compris que de toute façon je n’étais pas une fille “valable” à tes yeux. Tire la conclusion qui s’impose et cesse de lire mon blog.
@ Izh- Je vois les choses comme toi. Et je trouve très intéressant ton second paragraphe, c’est en prenant la plume que j’ai changé le cours des choses. Pas sûr en fait, puisque l’Homme marié disait qu’il cherchait à se libérer pour une soirée avec moi, mais je pense que la lecture qu’il a faite de mes posts a joué dans sa décision de se laisser plus aller. J’espère que maintenant que les choses sont publiées, il en tire lui aussi des conclusions qui s’imposent.
février 20th, 2008 at 09:21
En fait Saskia a raison, on est tous pareils, on revient lire son site avec avidité en espérant que la méchante et “salope” Saskia a encore couché avec quelqu’un. On serait bien désespéré si elle décidait d’arrêter d’écrire. On serait pas mieux si elle arrêtait de coucher mais qu’elle écrivait sur ses simples états d’âme. On a tous cette curiosité malsaine et moi je jouis en voyeur.
Pour moi t’as eu ce que tu voulais dans cette histoire Saskia du moins à la fin
février 20th, 2008 at 19:22
nouveau venu sur ce blog style arlequin entre réel et virtuel…C’est pas mal, ca me plait…la seule chose qui m’interroge un peu c’est qu’elle est la part d’objectivité dans les analyses de saskia sur ses propres sentiments et motivations? C’est à mon avis une reconstruction un peu simpliste de sa réalité qui comme pour tout le monde est surement plus complexe. Les commentaires sont eux aussi souvent intéressants car emblématiques de ce que chacun vient chercher dans ces lignes…
définitivement content d’avoir trouver ce blog et merci à saskia
février 21st, 2008 at 00:05
Fonction performative du blog, quoi (ce commentaire relevant quant à lui de la fonction phatique…). Tout n’était-il donc qu’une machination diabolique pour se faire Monsieur? Enfin je l’avais dit: tu es passée de baiser pour écrire à écrire pour baiser…
février 21st, 2008 at 11:34
Oui, je suis d’accord avec ce qui s’est dit avant : finalement, même si le chemin fut complexe et laborieux, ce qui peut énerver un peu contre les deux protagonistes qui peuvent sembler tour à tour versatiles, la fin est une relative happy end, puisqu’elle satisfait tout le monde : la curiosité et l’envie de Saskia, et le pouvoir de séduction (et même d’aller plus loin) de l’homme marié…
Et, peut-être que l’écriture du blog a aidé à cela, puisque ça permet d’enlever certaines incompréhensions… Le blog permet parfois plus de dire et d’expliquer franchement ce qu’on a au fond de soi qu’une discussion tête à tête ou msn…
février 22nd, 2008 at 15:32
Voyeurs les lecteurs de ce blog ? Pourquoi pas ?
Pourquoi j’y viens ? Pourquoi j’y reviens ?
J’y suis venue après avoir lu celui d’Anadema pour en savoir plus sur les rencontres virtuelles.
J’y suis restée parce que je me disais qu’avec le temps, Saskia (qui est intelligente) allait bien finir par se remettre en question, faire un travail psychologique et comprendre le pourquoi de ses mauvais choix…
Désolée d’être blessante, mais ce blog tourne en rond…
Je sais je peux cliquer en haut à droite sur la croix !
février 23rd, 2008 at 00:02
M’enfin, arrêtez de vous acharner sur elle !
C’est sa vie, son corps. Elle est majeure, elle est libre.
Si ca ne vous plaît pas, ne lisez pas.
Moi je trouve ses histoires intéressantes et agréables =)
C’est vrai que je n’adhère pas vraiment à ton “mode de vie” Saskia mais néanmoins,
tu es libre de tes actes et c’est un réel plaisir de te lire.
Bonne soirée à tous.
février 23rd, 2008 at 10:08
@ Moltonel – Ce que je trouve incroyable, c’est que je couche très peu : je raconte une histoire qui est restée platonique pendant des mois. Dire que je fais encore ma « salope » (ce n’est pas toi qui le dis, je sais) alors que justement je fais tout un travail sur le refus du plan cul, c’est tout de même le comble. Ce n’était pas un plan cul, cette histoire. C’est une histoire où j’admets vouloir plus que du sexe, et j’en tire une certaine estime de moi-même. Evidemment, ce n’était pas l’Homme marié le « bon », donc l’épilogue est ce qu’il est. Mais ce n’est pas l’épilogue le plus important, dans cette histoire.
@ Docphi – 9 posts, et on m’accuse encore de trop simplifier la réalité… je vais jeter l’éponge… et lire que je ne suis pas objective sur mes propres sentiments, alors qu’il n’y a que sur ce plan que je revendique une objectivité maximale (je ne dis pas qu’elle est totale, il resterait le refoulé, mais je trouve que je refoule moins que la moyenne des gens).
@ jack frost – Tu ne l’as pas déjà écrit ça ? Ton commentaire relève effectivement de la fonction phatique, mais ça me fait plaisir, la fonction phatique
@ Loïc – Non, pas de happy end, n’exagérons rien. Je suis déçue par lui, si tu lis le post, je préfère l’Homme marié en virtuel. Et il décide de rester marié donc malheureux, selon moi. Alors à quoi bon se rassurer sur son potentiel de séduction si de toute façon il s’interdit de vivre ?
D’accord sur ton dernier paragraphe, le blog me permet de faire le point. J’espère que ce sera pareil pour lui.
@ Louise – Comment oses-tu ?? Ecrire que je ne me remets pas en question alors que je le fais constamment ! As-tu lu les posts Ich bin ein trentenaire célibataire et Lecteur mon amour ma béquille et les commentaires avant d’écrire une pareille ineptie ?
C’est ça, clique en haut à droite sur la croix.
@ Nil**** - Je ne cherche pas à me défendre dans le registre « je fais ce que je veux de mon corps, je suis libre ». Parce qu’on peut aller à l’encontre de ses désirs profonds parfois, sous couvert de libertinage. Je t’invite à lire la réponse que je fais à Moltonel, cette histoire est beaucoup plus complexe qu’une simple rencontre sexuelle. Autrement je n’aurais pas précédé cet « épilogue » de 8 posts. Ce n’est pas l’épilogue le plus important, le plus important c’est ma progression.
février 23rd, 2008 at 11:43
Faut pas mal prendre nos remarques. En faisant ce blog tu t’y exposes, tu le sais bien.. Donc écrire “Mais, chers lecteurs, qu’est-ce qui se passerait si j’arrêtais tout ça, hein? Je n’aurais plus rien vous raconter, vous devrez trouver un autre blog pour vous gausser, vous sentir tellement supérieurs”, c’est que tu te sens attaquée… Pourtant, c’est juste qu’encore une fois tu es trrrès paradoxal.. tes grands principes, auquel tu ne déroges jamais, annoncés à cet homme dès le début, tu les as vite oubliés… Le but finalement, un peu comme souvent, n’est-il pas juste de coucher avec quelqu’un qui ne succombe pas de suite ?? J’avoue ne plus trop comprendre, pfiouuu je suis perdue..
février 23rd, 2008 at 14:59
je ne pensais pas provoquer une réaction aussi vive. Décidément c’est ma semaine c’est la deuxieme fois que je blesse quelqu’un sans le vouloir. Comme je te l’ai dit je suis nouveaux et je n’ai pas lu l’ensemble de tes propos pour juger. Si tu estimes y avoir mis beaucoup de toi meme c’est toi seule qui peut le dire et pas tes lecteurs. certains auteurs mettent des livres de cinq cent pages pour décrire leurs propres sentiments ou ceux de leurs personnages..tout est une question de point de vue et rien n’est objectif dans tout les jugements que l’on porte sur les autres ou sur soi, sur ce qu’on lit ou ce qu’on ecrit…
La majeure partie de ce que j’ai lu pour l’instant concernait surtout les descriptions de ce qui se passe dans ta vie avec ce que tu interpretes des comportements de ceux que tu rencontres, accompagné d’explications succintes sur tes motivations. Peut etre ces dernieres sont le fruit de la synthese d’une reflexion sur toi meme, mais elles en restent succintes. Je ne veux pas dire qu’il en faudrait plus ce n’est pas une critique, ton blog me parait bien!!! Simplement le lecteur ne peux pas savoir s’il s’agit d’une profonde reflexion ou non…mais ce n’est pas grave c’est bien et c’est ca qui compte.
Mille excuses si j’ai été lourd dans mes propos, et désolé par avance si ces explications te paraissent nulles…je n’ai pas le talent d’écriture pour bien me faire comprendre ni d’ailleurs pour écrire un blog comme le tiens! donc humilité et respect de ton talent…
A bientôt
continue
tu donneras beaucoup de plaisir à tes lecteurs
bye
février 24th, 2008 at 11:16
@ Lolote - Non, je ne les ai pas “vite” oubliés, mes “principes”. j’ai remarqué qu’ils ne s’appliquaient pas dans le cas présent. Mais j’ai compris en revanche qu’il valait mieux éviter l’adultère parce que les relations sont frustrantes et trop compliquées. Le but était peut-être, à la longue, de coucher avec lui parce qu’il m’avait allumée, mais le but était aussi de comprendre ce que je veux vraiment, et ce n’est pas que du sexe. Et je comprends en revoyant l’Homme marié que je veux plus, mais pas avec lui.
Je ne prends pas si à coeur les commentaires. Je les lis une fois avant de les publier, puis je les relis une fois pour y répondre. C’est tout, le reste du temps, je n’y pense pas. De même qu’en tant que prof, je ne repense pas à ce qui s’est passé en classe une fois que je l’ai quittée.
@ Docphi- Pas de panique, tu ne m’as absolument pas vexée. Si tu parles de tous les posts, il est vrai que les descriptions de mes réactions ont pu être succinctes, mais je ne le pense pas à propos de l’Homme marié, où j’entre dans les détails. Je ne peux pas en faire plus dans le cadre de ce blog et j’ai le sentiment d’en avoir fait déjà un peu trop. C’était important pour moi, de comprendre cette évolution que je décris dans « peines d’adultère perdu » : je refuse de m’enfermer de nouveau dans un schéma libertin, où je fais croire que je ne m’intéresse qu’au sexe.