Archive for mai, 2007

Le Burn-out syndrom ou la première impression est toujours la meilleure (1)

Mardi, mai 29th, 2007

En voilà un que j’ai cerné tout de suite, que j’ai vu gros comme une maison dès le premier chat, mais que j’ai quand même rencontré. Contrairement à la précédente, cette petite aventure me laisse un goût amer. Encore une dont j’ai fait un compte rendu au jour le jour…
Si je filtrais correctement, si j’avais entièrement confiance en mon instinct, je n’aurais pas donné une seconde chance à ce type après le premier chat. Comme je ne pensais pas qu’il y avait de potentiel de rencontre, je ne l’ai pas sauvegardé. C’était le 11 février, un samedi, et je devais partir voir le Journaliste avec une amie, à qui j’ai raconté quelques détails de ce chat.
Ce jour-là, j’ai visité la page du Burn Out parce qu’il avait visité la mienne ou alors je l’avais vu dans les « nouveaux membres ». Sa fiche m’avait intéressée : un avocat assez mignon, trop petit, mais avec d’autres atouts : parisien, inscrit depuis peu, et surtout le même âge que moi. Je souhaitais à cette époque prendre plus d’initiatives et contacter moi-même les mecs qui m’intéressent. Si je regarde le contexte de ce premier contact, rien de très affriolant : j’avais fini de rédiger mon parcours sur Meetic avec un bilan très mitigé de mes rencontres. La dernière en date était l’Erotomane qui ne m’avait pas tellement plu. J’avais l’intention de me « rabattre » sur le Réparateur de PC, mais son lapin le jeudi précédent m’avait plongée dans une déprime ponctuelle mais assez carabinée. Je pensais même quitter Meetic, malgré la poursuite de l’abonnement.
Dans les cas, rarissimes, où c’est moi qui contacte en premier, je cherche toujours une petite accroche pour ne pas commencer de manière banale et pour fournir de quoi répondre à ceux qui ont le sens de la répartie. Dans le cas présent, je me souviens avoir été frappée par deux choses dans sa fiche : il ne cherchait pas en dessous de 55 kilos et uniquement des « silhouettes normales » (il s’avère que cet empoté ne savait pas qu’on avait le droit de cocher plusieurs cases). Ainsi j’ai commencé par dire que je ne correspondais pas à ses critères, ayant une silhouette à la fois mince et sportive. Discussion pas très sympathique, un peu trop technique je crois. Je raconte qu’un avocat ne m’a plus répondu quand je lui ai dit que j’étais prof, et, après m’avoir reproché de généraliser, il m’explique que les profs ne sont pas très intéressants sur Meetic, donc il commet aussi une généralisation si je ne m’abuse. Ca m’énerve… Je lui envoie le lien d’un site où il y a ma photo, dans l’idée que je préfère qu’il sache plus précisément à quoi je ressemble, par prudence, parce que c’est moi qui l’ai contacté, mais il ne va pas sur le site, n’ayant pas envie de recopier le lien. Je lui explique comment faire et il a l’air de s’énerver. Je lui fais part de mon étonnement parce que la plupart des mecs se seraient précipités sur la photo… on parle du physique, il me dit que ce n’est pas si important, je ne suis pas d’accord. Il finit par avouer que c’est « rédhibitoire », je le reprends « éliminatoire tu veux dire ? ». Bref, je dois lui avoir dit que les mecs étaient portés sur le physique et il le prend dans un mauvais sens, il me dit que je généralise ou que je fais des amalgames, alors que je pensais que c’était à son honneur de ne pas être obnubilé par le physique. Il part en vrille, en me balançant que les filles de meetic sont arrogantes. Je lui fais remarquer que c’est lui qui généralise, ce à quoi il répond « bienvenue au club ». Je trouve cela particulièrement agressif, je décide d’arrêter par un « écoute restons en là », ce à quoi il a répondu « ok ».
Ce type a l’air agressif, parano, susceptible. Ca m’énerve d’avoir été traitée de haut. Je sors de ce chat avec une impression de malaise. Je me demande ce qui a bien pu lui faire croire que j’étais prétentieuse ou arrogante. Facile : l’annonce, la discussion sur mon physique, l’insistance pour qu’il aille voir ma photo, la liste de mes diplômes pour lui prouver que je ne suis pas « n’importe quelle prof »… ça fait quand même pas mal de choses. Mais ce reproche de généraliser sur les mecs, pour moi c’est n’importe quoi.
En tout cas j’ai supprimé mon annonce avant de partir chez le Journaliste. Assez, assez, assez.

J’étais assez étonnée d’être recontactée par lui, environ deux semaines après. Le lendemain de ma deuxième et dernière rencontre avec le Golden Boy donc fraîchement disponible, peut-être un peu secouée par cet échec de plus. J’avais déjà remarqué que le Burn Out avait visité ma page, et j’ai recliqué sur la sienne ce jour-là pour m’assurer qu’il s’agissait bien du parano de l’autre fois.
Et il me contacte comme si de rien était. Mais ce n’est pas mon genre de faire l’autruche, non plus que de ne pas répondre, donc je l’attaque :

(A suivre)

Le Golden Boy ou la cristallisation comme dit Stendhal (4)

Jeudi, mai 17th, 2007

Dès qu’il arrive ça commence mal. La première impression revient, en pire : il ne me plaît pas ! J’avais dû l’idéaliser physiquement pendant la semaine. Il me fait une petite bise sur la joue. Il entre et on se serre l’un contre l’autre. Il est content de sa journée, a signé un contrat. Il est déjà en érection. Ce qu’il a fait à manger est très simple : une quiche et de la salade. Je suis un peu déçue, parce que j’avais fantasmé sur un dîner gastronomique. Je suis franchement gonflée d’ailleurs : je n’aurais pas fait la moitié du quart pour lui ! Je n’arrive pas à avaler la salade ni à terminer tout à fait la quiche.
Je ne le regarde pas, je ne vais d’ailleurs pas le regarder ni l’embrasser pendant une bonne heure ! A quoi ca rime, cette fuite du regard, alors que je l’avais fixé lors de notre première rencontre ? Comme si j’allais esquiver le fait qu’il ne me met pas à l’aise, qu’il ne me plaît pas tellement finalement, que je me suis sans doute trompée ! Je fuis, tout simplement. Je préfère me coller à lui. Besoin de tendresse. Et puis j’ai froid.
Sa conversation ne me passionne pas. Il fait des remarques inintéressantes sur la couleur des assiettes, enfonce des portes ouvertes. Il me demande si j’aime mon appart, alors que c’est moi qui l’ai décoré ! M’affirme avec conviction que le mur de la cuisine a été abattu, quel sens inouï de l’observation ! Quand il parle à mon chat, ça m’énerve. Je le teste en politique : la catastrophe ! Degré zéro d’implication : ne vote pas ! Donc résumons : sur des sujets extérieurs à notre relation à proprement parler, il ne brille pas. Je n’ai pas dû le mettre à l’aise, c’est sûr, je ne suis pas aimable quand on me gonfle. Je me demande maintenant si je n’ai pas succombé à ce vilain travers : je méprise les hommes à qui je plais…
A force de le coller, je finis par l’embrasser. Je veux quand même y croire, malgré ce sentiment, refoulé certes, mais réel, de déception. Il embrasse bien, il n’y a pas à dire, mais je ne retrouve pas la sensation de notre premier baiser. Comme il fait froid je préfère qu’on aille sous la couette. En changeant de pièce il enlève sa chemise : je n’aime pas trop son torse, un peu bombé. Ce qui est bien c’est qu’on prend largement notre temps : on a mis longtemps avant de se retrouver nus. Je déteste son slip : saumon, luisant. Et je trouve qu’il parle trop et trop fort au lit. J’ai dû lui demander de se taire.
Il s’est occupé de moi de manière savante, mais j’ai beaucoup de mal à me détendre. Là ce n’est pas du tout de sa faute, ce sont la fatigue, la légère appréhension et le malaise qui vient du fait qu’il ne me plaît pas assez qui se conjuguent. Au moment où c’est à mon tour de lui faire des gâteries, je me rends compte que je n’en ai pas envie.

Quand on arrête de faire l’amour, la première chose qu’il dit c’est que j’ai beaucoup de livres. Je lui réponds « c’est le moment d’en parler ! ». Je n’ai pas beaucoup de livres, en plus, je ne suis pas une intello pure et dure, mais c’est sûr que pour lui j’en suis une.
On met du temps à trouver une position confortable pour dormir. Je le regarde enfin, d’ailleurs il me dit que j’ai le regard doux. Il doit être une heure et demi quand j’éteins. Je mets le réveil à 8 heures mais je me suis trompée et une alarme tonitruante sonne à 6h00. Il n’a pas bien dormi parce que mon lit est pourri et préfère partir pour éviter les embouteillages. Il n’est pas content. Je regrette qu’on ne passe pas une partie de la matinée ensemble, j’espère être plus aimable avec lui pour me rattraper un peu. Il me dit qu’on aura d’autres occasions de faire la grasse matinée.
J’ai remarqué après coup qu’à part ça on n’avait pas parlé de se revoir. Mais cette deuxième rencontre ne s’est pas très bien passée. J’ai déjà la tentation de retourner sur Meetic. En même temps, pourquoi ne pas vivre une petite aventure, condamnée, certes, mais sympathique ? Mais l’après-midi sonne le glas de cette histoire. Vers 17h30, dès que j’arrive sur MSN il m’envoie un chat. Je sais maintenant qu’il m’attendait pour tirer les choses au clair. Le retour au chat alors qu’on s’est longuement téléphoné est mauvais signe.
Ce chat ne dure que 20 minutes, mais j’ai enlevé pas mal de la conversation sur des sujets techniques.

Bon, un fiasco certes, mais sympathique. Ce n’est ni de sa faute, ni de la mienne. Je n’étais pas motivée par lui, il m’a légèrement agacée. Quand je l’ai embrassé, je n’ai pas ressenti d’émotions… ni quand on a fait l’amour. Du sexe sans émotion, finalement c’est sans grand intérêt. Je pensais que c’était toujours ça de pris pour multiplier les expériences, mais maintenant je sais que ce n’est plus la peine, parce que je me sens jugée, et je reste trop détachée.

Il y a deux manières d’interpréter cette histoire. La manière parano : le raisonnement assez récurrent chez moi qui consiste à le prendre comme une incapacité chronique à plaire aux hommes en général, parce que trop ceci ou trop cela. La manière mature : ce n’était tout simplement pas la bonne personne. N’étant ni séduite ni motivée, je n’ai pas été capable de m’ouvrir, de faire preuve de tendresse, j’ai même été cassante par moments. Donc je n’ai pas plu, ce qui était quelque part l’effet escompté, et physiquement il ne me plaisait pas assez, mais peut-être parce que l’impression qu’on a sur le physique découle de ce que l’on pense de la personne en général.
Sinon, attendre une semaine avant de coucher n’est pas forcément une bonne idée, c’est se mettre la pression et prendre le risque de cristalliser !

Le Golden Boy ou la cristallisation comme dit Stendhal (3)

Samedi, mai 5th, 2007

Le lendemain vendredi j’ai une soirée d’anniversaire. J’ai eu le temps de penser au Golden boy. et surtout à notre baiser, qui m’a tellement plu. Je suis un peu embêtée de ne pas avoir de ses nouvelles, mais c’est encore tôt pour en conclure quoi que ce soit. D’ailleurs, j’avais remarqué le vendredi matin qu’en rentrant chez lui, vers 2h30, il avait « flashé » sur ma fiche Meetic. J’ai « flashé » en retour. Je suis polie !
Samedi matin. Il n’a toujours pas appelé. Vers 14h00, je l’appelle et je lui laisse un message laconique « je voulais savoir si tu voulais qu’on se revoie ». Je passe ensuite quatre heures incertaines où j’envisage purement et simplement qu’il ne rappellera jamais. Quand j’y repense, compte tenu de la soirée qu’on avait passée ensemble, ça aurait été très étonnant. Mais j’ai tellement peur d’être déçue. Je me rends compte que j’essaye de lutter contre des sentiments récents, certes, mais bien réels. C’est notre baiser qui a fait basculer les choses.
Il finit donc par rappeler vers 18h00. Il me dit qu’il a effectivement envie de me revoir, mais qu’il ne peut pas ce week-end. Je propose de le voir le jeudi.
Je lui explique ma prudence, du fait que j’avais attendu son coup de fil avec un peu d’appréhension. Il s’étonne, en me reparlant de notre baiser et de la façon dont il avait réagi. Effectivement, cela se voyait bien qu’il avait apprécié ! Je confirme que j’ai beaucoup aimé de mon côté. On parle même de la voiture qui était derrière, et du fait qu’elle n’avait pas réagi. Je lui raconte que j’avais regardé dans le rétro avant de l’embrasser. Il comprend que c’était prémédité, mais je lui rappelle que c’est lui qui avait parlé de s’embrasser au bar.
Je lui explique par ailleurs que je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui m’a tenu son discours, il est étonné, mais se souvient du peu que je lui ai raconté de mes aventures meeticiennes.
Il me dit aussi qu’il fait de la pub pour des soirées qu’il organise auprès des filles de Meetic. Je m’étonne qu’il ne m’en ait pas parlé, il me répond que c’est « bon signe » pour moi, parce que cela veut dire qu’il « s’intéresse » à moi. Il ne veut pas me présenter trop tôt, il préfère que les choses se passent « step by step » et surtout il y a plein de requins à ces soirées, il ne veut pas que je me fasse draguer.

Lundi matin, je découvre un mail dans ma boîte, pour confirmer le rendez-vous le jeudi. Il le termine par « je t’embrasse torridement ». J’ai découvert avec horreur que ce jour-là j’avais une réunion avec les parents de 18 à 20 heures ! Je lui renvoie un mail dans la journée pour confirmer, en précisant que je serai fatiguée. Je termine par « je t’embrasse tendrement ».
Le soir, vers 21h00, il m’appelle sur mon portable. Ce coup de fil a duré une heure. J’en ai eu des impressions contradictoires. Je n’aime pas tellement sa voix, pour commencer. Elle n’est ni grave ni virile. Ensuite il dit des âneries du type « je suis plus littéraire que chiffres », alors que franchement s’il y a un type qui n’a pas l’air intello, c’est bien lui. Mais justement je m’étais déjà posé la question de savoir si je pouvais être avec un non-intello, et je pensais que l’intelligence suffisait (et la cuisine, et ses attentions…). Mais tout de même je suis embêtée, et je lui dis franco « toi t’es pas un intello », ce qui le fait rire. Et je lui parle de ce qui nous sépare : lui est un golden boy, moi une pauvre prof de banlieue (j’en rajoute d’ailleurs : je ne suis pas Cosette !). Il a beau dire qu’il adore ma matière, on n’est certainement pas du même monde.
J’ai envie d’en savoir plus sur lui. Je lui pose des questions sur ses origines, et je n’en apprends finalement pas grand chose. A propos de sa fiche, il me demande si j’ai remarqué son « mensonge » : je suis étonnée parce que je le croyais franc ! Et évidemment cela a à voir avec son âge : c’est là-dessus que les gens de Meetic mentent en général, ou sur leur lieu de résidence. Il a deux ans de plus que ce qu’il a marqué. Je lui réponds que cela m’embête. En plus sa défense est piteuse : elle consiste à dire qu’il fait jeune et qu’il se sent jeune, que dans sa tête il n’a pas 33 ans. N’importe quoi.
Ce qui m’embête encore, et en même temps que j’apprécie, c’est qu’il n’a toujours pas fermé le robinet à compliment. Je ne sais plus exactement ce que c’était mais il a formulé plusieurs phrases qui commencent par « ce que j’adore chez toi ». Je commence à penser « plus dure sera la chute », par expérience, puisque je ne plais pas tellement aux mecs à la longue. Il me dit que de toute façon, ce qu’il a dit de moi, il le pensera toujours même si cela ne marche pas entre nous.
Je lui dis « c’est la cristallisation comme dit Stendhal », comme dans la chanson de Gainsbourg. Il n’aime pas trop Stendhal : encore un mauvais point pour lui ! Je lui sors la citation du TLFI : « ce que j’appelle cristallisation, c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections. STENDHAL, De l’Amour ». Mais on parlait déjà d’autre chose, j’ai lu trop vite et il n’a pas écouté, enfin, je veux dire que nous n’avons pas fait l’exégèse de cette phrase, mais la référence à « l’amour » est restée en suspens… et j’ai vraiment l’impression qu’il en pince pour moi. Confirmation avec une question qu’il me pose après précautions oratoires, une question « enfantine » : est-ce que pour moi notre histoire est « ouverte » ou ce sera court ? Je lui dis que je ne sais pas quoi répondre à cela, que je ne peux pas savoir, que j’ai déjà largué les gens dès le lendemain matin… que de toute façon on n’est pas encore ensemble, etc. Mais je précise tout de même que les choses sont ouvertes. Je ne vois pas ce que j’aurais pu dire d’autre.
A propos de notre rendez-vous, compte tenu de la réunion avec les parents, il dit qu’on se verra chez moi comme je serai naze, qu’il me massera, et il propose deux choses qui prouvent sa motivation. Premièrement, d’aller me chercher au lycée après la réunion, ce que je refuse absolument (je ne veux pas qu’il voit dans quel état je suis après 12 heures de lycée, avec les cheveux pas très propres, ni qu’il traîne dans l’appart pendant que je prends ma douche) Je lui dis non mais en même temps j’insiste sur le fait que je trouve cela adorable et extrêmement gentil de sa part. J’accepte avec intérêt sa deuxième proposition qui est de m’apporter un petit plat de sa confection, qu’on dégustera ensemble.
Je suis quand même mal à l’aise. Je trouve qu’il est trop intense et je lui dis qu’il manque de prudence. Il m’explique qu’il est spontané et qu’il ne réfléchit pas à comment les gens vont réagir à ce qu’il dit. Pourquoi ne comprend-il pas qu’il risque de donner de faux espoirs à la personne qu’il a en face de lui ?
En même temps, il est clair que ce discours me plaît. Comment pourrait-il en être autrement ? Simplement je sens déjà confusément que sa franchise peut se retourner contre moi, et c’est d’ailleurs ce qui se passera après notre rencontre.
Ce coup de fil me laisse donc une impression mitigée. Néanmoins, ce que je choisis de retenir, c’est qu’il est très motivé, et j’ai envie, très envie que cela marche, parce que ce type a l’air gentil et généreux, qu’avec lui je serai apparemment traitée comme une reine, ce qui évidemment change totalement la donne par rapport à ce que j’ai vécu avec ceux de Meetic. Bref je suis amoureuse de l’amour… la cristallisation, qu’on vous dit.

Trois jours passent. C’est le rush de la rentrée, les problèmes qui remontent à la surface… La journée de jeudi passe très lentement, j’enchaîne les cours et même les déboires (j’ai tout de même oublié les élèves après la pose de 15h00). Je suis très impatiente d’être au soir. Je pense souvent à ce qui va se passer, et je me mets un peu la pression. Je pars de la réunion vers 8 heures moins dix et je me dépêche de rentrer. Après un bain je m’habille et je me recouche en l’attendant.

(A suivre).